L’entrée des Charentes dans le réseau Apidae annonçait dès l’automne de grands changements pour le territoire (CF: Charente Tourisme fait sa révolution !). Comme en témoigne Sophie Nogues, référente Apidae Tourisme au sein de La Rochelle Tourisme, le printemps a tenu ses promesses ! Animé par une dynamique de projets visant à optimiser la qualité de l’information touristique, l’office de tourisme opte pour une nouvelle solution en matière de traduction.

 

« Une année Apidae »

Cela ne fait que quelques mois que La Rochelle Tourisme a rejoint le réseau Apidae Tourisme mais ce membre a déjà de nombreux projets à son actif.  « Puisque l’on a décidé d’y aller, il faut se donner les moyens ! Et faire de ce choix un succès. Nous explorons tous les rouages et tous les usages, c’est un peu notre année Apidae ! » explique Sophie. Pour elle ce grand remue-ménage est aussi l’occasion d’un fructueux remue-méninges qui permet de revoir les fonctionnements internes. L’objectif est d’améliorer les process et les outils de qualification des données et la plateforme Apidae en donne les moyens. Elle apporte notamment de nouvelles perspectives en matière de traduction.

 

La traduction, une problématique récurrente

L’accès à l’information est une condition impérative pour accueillir les clientèles étrangères. Aussi la traduction des données est-elle une priorité pour La Rochelle Tourisme. Mais comment contourner la lourdeur et l’imperfection des campagnes de traduction ?
Beaucoup d’offices de tourisme partageront le constat de Sophie qui en a mesuré les limites :

  • Une impossibilité de maîtriser l’historique, de suivre le « qui a fait quoi et quand ». Ce qui au fil du temps creuse un décalage entre le texte français et les versions traduites
  • Des délais incompressibles avec les prestataires extérieurs ce qui ne permet pas de gérer les informations de dernières minutes et donc une grosse partie de l’événementiel
  • Des tâches trop chronophages pour avoir recours à des ressources internes
  • Des incidences sur le référencement
  • Un temps de saisie parfois à planifier

 

La réponse de Moustic Multimédia

Spécialisée dans le e-tourisme, Moustic Multimedia a plus d’une solution dans son sac. Cette agence web en charge de la refonte du site www.larochelle-tourisme.com, a modifié l’horizon de la communication internationale de l’office de tourisme. Comment ? En intégrant l’API DeepL, un service de traduction automatique fondé sur le principe de l’apprentissage automatique (le Deep Learning) et les grands pouvoirs de l’Intelligence Artificielle..

La possibilité d’avoir recours aux API en écriture de la plateforme et ainsi d’éviter la saisie des traductions générées (Ouf !) a rendu soudainement cette solution très attractive !

Alors c’est parti ! Depuis ce mois de juillet, le dispositif est paramétré pour la rédaction automatique en 3 langues (choisies parmi les 11), l’anglais, l’allemand et l’espagnol.
Sachant que tous les éléments de référence de la plateforme sont traduits par le réseau, ce sont les textes des champs « descriptif court » et « descriptif détaillé » qui font l’objet de cette première expérience. Ce schéma pourra évoluer au fil du temps…

 

Exemple du site des Francofolies

Côté plateforme… 

Et sur le site web

 

Le système d’abonnement mensuel garantit la traduction :

  • en temps réel des nouveaux textes saisis en français
  • simultanée des modifications ou corrections

 

Zéro saisie, zéro délai pour la traduction exhaustive des contenus souhaités ? Oui ! En bref, des documents à jour pour toutes les clientèles simultanément !  Les carnets de voyages sur mesure produits par Apimill apporteront ainsi des réponses à tous les visiteurs français ou étrangers. Un sacré gain de temps et d’énergie… qui pourront être investis ailleurs.

 

L’objectif qualité dans tout ça ?

Certains demeurent parfois réticents face aux limites de la traduction automatique, s’inquiétant de l’efficacité des textes ou du rendu de la langue. Il n’est pas inutile alors de rappeler que l’API DeepL est construite à partir de l’importante base de données Linguee, et de préciser que celle-ci est considérée comme la plus performante.

Certes, rien ne pourra remplacer la subtilité d’un cerveau humain ni supprimer les risques de mauvaises interprétations mais comme le fait remarquer Sophie « On n’était pas bons donc on sera forcément meilleurs !». Un texte qui donne a minima quelques pistes sera toujours plus efficace qu’un champ vide. L’idée c’est d’inventer un chemin vers le mieux, d’amorcer une démarche de progrès.

En ce sens plusieurs points de vigilance feront l’objet d’une veille permanente :

  • Une mention systématique indique qu’il s’agit d’une traduction automatique
  • Des boutons d’évaluation permettent de recueillir la réaction des lecteurs
  • Un dispositif d’observation via Google Tag Manager analyse les tendances

 

Par ailleurs la base tampon qui alimente le site internet autorise l’intégration manuelle d’un autre texte qui pourra venir en remplacement de la traduction éditée si celle-ci ne présente pas le niveau de qualité minimum requis.

 

Tout est désormais paramétré pour produire une information juste et actualisée simultanément dans les 4 langues. Un projet stimulant qui s’intègre dans une logique de qualification des données plus globale. L’arrivée au sein d’Apidae Tourisme a permis de recentrer les objectifs et de planifier des actions concrètes pour optimiser la gestion des données.

Article écrit par :

Isabelle Hiffler